« Va, et agis de même. »
Mais l’enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit : Oui, mais qui donc est mon prochain ? (Luc 10.29 SEM)
La plupart d’entre nous connaissent bien la parabole du bon Samaritain en Luc 10.25-27. Lorsque l’enseignant de la loi Lui avait demandé « Qui donc est mon prochain ? », il voulait une réponse catégorique et bien tranchée. Mais la parabole racontée par Jésus montre qu’il n’y a pas de liste limitant les personnes que l’on est tenu d’aimer ou que l’on doit considérer comme son prochain. Jésus définit « votre prochain » comme toutes les personnes qui sont dans le besoin et que Dieu met sur votre chemin.
Par cette parabole, Jésus montre clairement que notre prochain est toute personne qui se trouve dans le besoin, indépendamment de sa race, de sa religion ou de son statut dans la société. Il n’y a pas de limite quand il s’agit de savoir à qui nous devons montrer de l’amour et de la compassion. La compassion va bien au-delà des exigences de la loi, et nous sommes même tenus d’aimer nos ennemis.
Les hommes et les femmes brisés que nous rencontrons dans la vie ne sont peut-être pas physiquement à demi-morts sur le bord de la route. Mais il y a tant de gens qui ont besoin de ressentir de l’amour et de la compassion, de recevoir un coup de main, ou d’avoir quelqu’un qui soit prêt à écouter leurs cris du cœur, pour qu’ils sachent qu’ils sont importants et que quelqu’un s’intéresse à eux. Et si Dieu vous a fait croiser leur route, c’est peut-être parce qu’Il veut que vous soyez cette personne.
Dans cette parabole Jésus définit les vrais critères de l’amour et de la compassion ; et en conclusion, voici les paroles qu’Il nous adresse, à vous et à moi, ses auditeurs d’aujourd’hui : « Eh bien, va, et agis de même. » —Peter Amsterdam [1]
Ne nous contentons pas de donner de l'argent. L'argent ne suffit pas, l'argent peut être obtenu, mais ils ont besoin de ton cœur pour les aimer. Alors, répands ton amour partout où tu vas. —Mère Teresa
[1] L’Ancre Merci pour tout