Mon rôle est d’aimer
Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l'amour couvrira une foule de péchés. (1 Pierre 4.8 S21)
J'ai toujours su que l'amour couvre les erreurs, les insuffisances, les bizarreries et les frustrations des autres. Mais ce verset parle en fait de l'amour qui couvre les péchés. Pas seulement le « j'ai oublié de mettre ça sur mon calendrier » ou l'ami qui mâche bruyamment. Mais le péché, c'est à dire les choses qui nous blessent, qui nous séparent de Dieu, qui nous empêchent d'aimer ou de pardonner aux autres, les choses que nous savons que nous pourrions mieux faire, mais pour lesquelles nous ne fournissons pas les efforts nécessaires.
Pour moi, c’est un concept difficile à exprimer, parce que j'ai l'impression qu'il est difficile de ne pas tomber constamment dans l'un ou l'autre extrême : soit « tout par la grâce », qui flirte parfois avec le compromis et l'acceptation du péché, soit « toute la vérité », qui me conduit à être dur et à juger, contrairement à ce que ferait Jésus. En fait, ces deux extrêmes affectent notre utilité pour Dieu et nos relations avec les autres.
Le juste milieu permet à la vérité d’être valorisée, comme elle doit l'être, et aussi à la grâce d’être accordée, comme elle doit également l'être. La Parole de Dieu fournit un guide pour la vie - et elle peut certainement changer la vie de quelqu'un - mais je n'ai pas la capacité de rendre quelqu'un juste, et ce n'est pas mon rôle. Mon rôle est d'aimer, ce qui, selon la Parole de Dieu, couvre une multitude de péchés. —Marie Alvero [1]
Nous devons développer et entretenir la capacité de pardonner. Celui qui est dépourvu du pouvoir de pardonner est dépourvu du pouvoir d'aimer. —Martin Luther King Jr.
[1] (Angl.) Activated That Big Love